Le pôle des Jamelles en 10 points clés

10 points clefs pour mieux comprendre le Pôle des Jamelles, nouveau centre de traitement et de valorisation des déchets souhaité par le Syndicat intercommunautaire du littoral (SIL).

1. Un projet pour le territoire

90 communes (200 000 habitants) rassemblées sur les territoires des communautés d’agglomération de Royan Atlantique et de Rochefort Océan et des communautés de communes de l’Ile-d’Oléron, du bassin de Marennes, de Gémozac et de la Saintonge viticole.

2. Un projet ambitieux

  • Réduire à la source les déchets et privilégier au maximum le recyclage ;
  • Traiter et valoriser les déchets tout en respectant des normes environnementales, sanitaires, techniques et budgétaires.

3. Optimiser les coûts de transport

Le centre permet de réduire le nombre d’allers-retours mais aussi la distance parcourue par les déchets. Auparavant, le transfert des déchets représentait 212 000 kilomètres/an. Leur transport vers le pôle des Jamelles réduit considérablement ce chiffre, puisque l’on passe à 159 000 km/an, soit une réduction des émissions de CO2 de près de 3 078 tonnes/an.

4. Un dimensionnement modeste

Avec une capacité de 69 000 tonnes pour l’incinération, le centre multifilières est de taille plutôt modeste. La moyenne des usines d’incinération en France est de 100 000 tonnes et de 300 000 tonnes en Allemagne.

5. Une solution technique pertinente

Qui conjugue traitement biologique (pour transformer la fraction organique en compost de haute qualité) et traitement thermique (pour transformer les déchets résiduels en énergie). Le centre permet de produire de la chaleur et de l’électricité, selon le principe de la cogénération, pour alimenter : la base aérienne 721, les process de l’usine elle-même et le réseau local ERDF (équivalent 11 000 foyers).

6. Un équipement sûr

  • Le pôle des Jamelles apporte encore plus de sécurité que les anciennes usines (Oléron et Échillais).
    Dans le cadre des deux demandes d’autorisation d’exploiter, le projet a reçu un avis favorable de l’Institut National de Veille Sanitaire.
  • La prise en compte du risque sismique.
    Bureau Veritas, bureau de contrôle spécialisé et indépendant, a confirmé que le projet respectait les normes parasismiques imposées par la réglementation. Ce respect des normes parasismiques a été acté par l’État.
  • La santé et l’incinération.
    Les usines d’incinération sont les installations industrielles de combustion dont les émissions sont les plus limitées par la réglementation et qui sont les plus contrôlées en France et en Europe. Elles sont soumises à des valeurs limites extrêmement basses. Les experts scientifiques reconnaissent que les risques associés peuvent être considérés comme négligeables.

7. Une solution conforme au Grenelle de l’Environnement et la loi sur la Transition Ecologique et la Croissance Verte et aux directives européennes

  • Qui intègre les objectifs de prévention et de valorisation inscrits dans la loi sur la Transition Ecologique et la Croissance Verte du 17 août 2015 (tendre vers 100 % de valorisation, réduire les quantités enfouies, etc.),
  • Qui prend en compte les priorités en matière de gestion des déchets définies par la directive européenne du 19 novembre 2008 : la prévention, le réemploi et la réutilisation, l’incinération avec valorisation de l’énergie.

8. Des performances environnementales exemplaires

Grâce aux exigences imposées par le SIL et aux solutions technologiques proposées par le groupement d’entreprises, les performances environnementales du pôle (émission atmosphérique, qualité des mâchefers et du compost, etc.) vont au-delà des seuils réglementaires, déjà extrêmement stricts.

9. Un projet validé et suivi par l’état

  • Le projet a été acté par la ministre de l’Environnement en septembre 2014.
  • L’arrêté préfectoral autorisant la construction du centre multifilières a été pris en octobre 2014. Il a été par la suite annulé par le Tribunal administratif  de Poitiers le 23 mars 2017, puis par la Cour Administrative de Bordeaux le 12 décembre 2017. Il est aujourd'hui en Conseil d'Etat.
  • Une nouvelle demande d'autorisation préfectorale a été déposée le 12 mai 2017 et un nouvel arrêté a été délivré le 16 janvier 2018.
  • Le suivi par l’État : installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), le pôle fait l’objet d’un suivi par la DREAL.

10. Un équipement économiquement maîtrisé

  • Un budget global de 89 millions d’euros ;
  • Un coût de traitement sécurisé pour l’avenir ;
  • Des retombées économiques pendant le chantier : 210 personnes travaillaient sur site au pic du chantier, des entreprises locales sous-traitantes, 550 000 heures travaillées.